Donnez de la valeur à vos certifications, 3 conditions indispensables

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Quelle est la réelle valeur d’une certification de formation ?

On entend parfois dire que les certifications de formation n’ont aucune valeur. Ou que telle certification en aurait et telle autre n’en aurait pas. Toutes ces affirmations n’ont aucun sens si on ne sait pas ce qui donne de la valeur à une certification. Quelle est la réelle valeur d’une certification de formation ?


Diplôme, certification et CPF, la grande confusion

Pour répondre à cette question, il est nécessaire dans un premier temps de faire le distinguo entre les diplômes et les certifications. Les diplômes sont des pièces qui émanent d’une l’autorité légale gouvernementale, là où les certifications ne relèvent pas nécessairement d’une instance étatique. Les diplômes sont de ce fait ancrés dans une hiérarchie qui leur donne naturellement de la valeur. Le baccalauréat a moins de valeur que le master qui a moins de valeur que le doctorat par exemple. Cette valeur est naturelle car connue de tous depuis notre entrée à l’école et elle se traduit directement dans l’employabilité et les échelles de salaire.

Pour ce qui est des certifications, l’approche est fondamentalement différente. Leur rôle étant de valider une aptitude opérationnelle précise, elle n’entre pas dans une échelle de valeur telle que celle des diplômes. De plus, en France, la confusion est grande entre l’éligibilité CPF et la valeur d’une certification. Une certification reconnue par France Compétences permettra d’obtenir des financements CPF pour les formations associées, mais cela ne créé pas forcément de valeur pour celui qui l’obtient quant à son employabilité et sa valorisation salariale. Pourquoi ? Car la valeur des certifications est directement liée à 3 conditions.


Les 3 conditions qui donnent de la valeur à une certification

La première de ces conditions est la qualité du protocole d’évaluation. On comprend aisément que si le simple fait d’avoir suivi une formation déclenche l’obtention d’une certification la valeur sera alors faible. Et inversement, si le candidat doit enchaîner un examen théorique puis pratique puis remettre un rapport pour finir par le passage d’une soutenance devant des professionnels, alors ce niveau d’exigence créera de la valeur.

Le second critère est le rayonnement. Plus la certification est connue et plus elle génère de la valeur. Personne n’oserait dire que le TOEIC ou le TOEFL n’apporte pas de valeur à leur détenteur bien que ces certifications soient totalement privées et indépendantes de toute organisation gouvernementale. Mais leur rayonnement est aujourd’hui tellement important qu’elles en délivrent la même puissance. C’est tout simplement la force marketing de la certification. Le bon réflexe est donc de lancer sa stratégie de certification le plus tôt possible. Le seul point commun entre toutes les certifications est qu’elles ont commencé par un premier certifié. C’est aussi le cas du TOEIC ou du TOEFL. Avec le temps, votre nombre de certifiés augmentera et chacun d’entre eux contribuera à l’image de marque de votre certification.

La troisième condition est la sécurisation de la preuve. Nous savons tous que la fausse monnaie dévalorise la monnaie, il en va de même pour les fausses preuves de compétences. Les certificateurs ont donc un enjeu fort autour de la sécurisation de l’authenticité des certificats. Aujourd’hui, les technologies liées à la blockchain ont apporté des évolutions considérables dans la dimension inaltérable de la preuve et par voie de conséquence dans l’apport de valeur du document (parchemin). Le certificat n’est plus un simple papier mais bien une empreinte infalsifiable dans la blockchain.

Maintenant que les 3 leviers de valeur sont clairs, on peut finalement s’interroger si les diplômes ne sont pas soumis à ces mêmes critères. Imaginez un diplôme d’État auquel il manque une des 3 conditions : exigence de l’évaluation ou rayonnement marketing ou sécurisation de la preuve. L’image de marque des écoles supérieures n’est-elle pas un enjeu de valeur pour leurs élèves ? Et donc un enjeu stratégique pour elles-mêmes ?

Le rédacteur :
Olivier Leclercq
Responsable marketing de Procertif
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